La G101 est ravie de présenter l’exposition We Live As We Die, organisée par Sakinna Gairey en partenariat avec l’Ottawa Black Art Kollective.

Artistes:
AYO TSALITHABA
DELALI COFIE
JALEN FRIZZELL
KALKIDAN ASSEFA
MARIAMA TANI
YASIN OSMAN

Déclaration de la commissaire  & reconnaissance des terres

Historiquement, les communautés noires et leurs membres ont toujours eu une relation intime et proche avec la fin de la vie et la venue de la mort. Nos pratiques funéraires, nos rituels, nos hommages et l’art nous permettent de pleurer et célébrer nos morts à travers une compréhension holistique de ce que signifient la vie et la mort.

We Live As We Die aborde l’idée du deuil comme une entité tenant compte de la race et de la culture. Cette exposition cherche à explorer en douceur les vérités complexes du deuil pour les personnes noires. Elle montre comment nos expressions du deuil reflètent notre expérience de la vie et de la mort. Comment nous utilisons ce moment pour reprendre l’identité personnelle de nos morts. Comment nous créons un espace pour commémorer et célébrer plus qu’une existence et une fin : nous célébrons plutôt l’achèvement d’un voyage entier aux routes complexes.

La Galerie 101 honore et respecte la nation Anishnaabe-Aki qui vit et travaille depuis des temps immémoriaux sur les terres non cédées que nous occupons actuellement.

Ce territoire est une terre autochtone qui sera respecté comme tel. Nous invitons toutes les personnes qui participent à cet événement à réfléchir à ce que cela signifie pour elles et leurs identités croisées, ainsi qu’à mieux comprendre la manière dont le colonialisme affecte tout le monde.

Pour en savoir plus, consultez le site native-land.ca.

Pour nous, personnes noires, il s’agit surtout de tenir compte que nous sommes des personnes qui ne sont pas arrivées* ici de la même façon que les personnes blanches. Nous avons souvent été forcées de venir ici (directement ou indirectement) par des facteurs de suprématie blanche. Nous reconnaissons que notre présence perpétue les torts causés aux peuples autochtones.

Il s’agit également de reconnaître la présence souvent négligée des populations indigènes noires, qui doivent affronter le racisme antinoir et le colonialisme de manière très différente.

*L’arrivant est le terme utilisé pour désigner les personnes noires arrivées sur l’île de la Tortue (en particulier celles qui descendent des Noirs néo-écossais). « Personne d’origine africaine ou un individu noir arrivé sur l’île de la Tortue (les Amériques) par force, coercition ou par le biais du colonialisme de peuplement.

Ce terme est principalement utilisé pour décrire les personnes affectées et déplacées sur les terres indigènes par la traite d’esclaves d’Afrique occidentale. Le terme inclut également la migration contemporaine des Noirs causée par le colonialisme de peuplement qui oblige les individus à quitter leur propre maison. Bien que similaire, il diffère du statut de réfugié, étant donné les circonstances selon lesquelles les personnes noires ont été amenées sur cette terre. »

Crédit : Jade Byard Peek, Black Like Me 613, Native Land