Depuis 1979, Sarah Link crée des installations avec des composantes multiples de formes en céramique. Link attribue l’usage de répétitions et de séquences à leur importance comme référents dans l’histoire de la céramique puisque les potiers devaient reproduire des objets couramment utilisés. Pour remplacer une immense œuvre composite, Link a créé des multiples pour réaliser ses idées à l’échelle désirée.

Au cours de la première décennie de sa pratique, Link explorait la forme et la surface. Avec le temps, la dimension narrative de son travail a abordé des questions d’injustice sociale et de droits des victimes, et des questionnements sur l’identité personnelle dans un contexte mondial. Les résidences artistiques et les collaborations avec des acteurs, musiciens, poètes, activistes et Autochtones (comme l’aînée crie Pauline Shirt, maître et guérisseuse) ont éclairé son œuvre d’un jour nouveau.

Un thème récurrent se retrouve dans ses installations : un souci pour l’environnement associé aux répercussions de la technologie sur la terre et ses habitants. Au cours des 15 dernières années, Link a abordé la question des produits transgéniques dans Farm, Nebraska, E.-U., 2001et Tane (seed. source), Japon, 2002; le thème de la vulnérabilité de la terre devant les effets du développement industriel dans Oh, Burlington Art Centre, 2003, Windfall, Parc provincial Sibley, lac Supérieur, 2004 et River, Thunder Bay, 2007.

Dans North of the 45th, sa présente exposition présentée à la Galerie 101, Link propose les installations Ripple et Legacy qui abordent les aspects de la mise en danger, la protection et la préservation de la forêt boréale dans le contexte de l’expansion du développement industriel.

Sarah Link souhaite remercier le programme Arts du Nord du Conseil des arts de l’Ontario.

http://www.g101.ca/fr/exhibits/au-nord-du-45e