Saturday, August 31, 2013

    Animateurs :
    • Chikonzero (Chiko) Chazunguza
    • soJin Chun
    • Terrance Houle
    • Maureen (Miki) Korp
    • Christine Lalonde
    • Maria Legault
    • Mélodie McKiver
    • Ken Ogawa
    • /
    • Clara Venice
    • Theo Pelmus
    • Jessie Short
    • Irene Snarby
    • Jeff Thomas
    Modérateurs : Ulysses Castellanos et Laura Margita 
 Plusieurs artistes et commissaires ont travaillé collectivement tout en se polarisant sur les points de vue de la politique identitaire qui a atteint son paroxysme au début des années 90. (Le texte de Daniel Jay Martinez, « I CAN’T IMAGINE EVER WANTING TO BE WHITE » [Impossible d’imaginer que j’aurais voulu être blanc] imprimé sur les macarons de la Whitney Biennial de 1993, la cage conçue par Coco Fusco et Guillermo Gomez Peña pour la même biennale, la musique de Public Enemy, Consolidated et The Disposable Heroes of Hiphopricy, la pratique de conservation d’Hilton Kramer, les installations de Pepon Osorio, les œuvres de Guerrilla Girls, « Do The Right Thing » de Spike Lee http://nymag.com/arts/art/features/jerry-saltz-1993-art/ Aujourd’hui, grâce aux œuvres innovatrices créées au bon moment par des artistes qui se sont révélés à la biennale de Whitney en 1993, nous pouvons imaginer notre travail en nous basant sur une réflexion plus autonome. Nous pouvons réaliser des représentations plus complexes de l’identité qui tiennent compte de points de vue différents et qui se fondent dans des pratiques « problématiques » (les peintures de Michael Ray Charles, les photographies de Cindy Sherman, le soi-disant néo-psychédélisme d’Assume Vivid Astro Focus, les vidéos, sculptures et installations d’Allora et Calzadilla, Ai Wei Wei, Gabriel Orozco, Hanna Wilke, Ryan Trecartin, Kalup Linzy, les peintures de John Currin et Elizabeth Peyton, les films de Matthew Barney, l’art « dégoûtant » de Paul McCarthy, Mike Kelley et The Voluptous Horror of Karen Black, les films de Nick Zedd et Richard Kern) http://en.wikipedia.org/wiki/Reflexivity_(social_theory) Entre la position polarisée ou la réflexion autonome sur la politique identitaire, laquelle convient le mieux à votre pratique ou à l’institution que vous représentez? Êtes-vous un exemple de l’une ou l’autre ou optez-vous pour une combinaison des deux? -Ulysses Castellanos Sujets de discussion : Avez-vous déjà eu le sentiment que votre pratique ou que votre travail culturel a été rejeté ou ghettoïsé par une culture canadienne dominante dans le milieu des arts visuels? Les questions de métissage vous concernent-elles? (Le système de carte de statut d’Indien au Canada et les politiques de proportion de sang autochtone aux États-Unis en sont deux exemples.) Pourquoi dit-on qu’il est économiquement avantageux de programmer des artistes indigènes? Est-il désormais possible pour des artistes ou des travailleurs culturels non autochtones d’explorer ou de travailler des sujets « indigènes »? Comment pouvons-nous faire un travail de conservation à l’intérieur du mandat principal de nos espaces institutionnels? Est-ce qu’un artiste autochtone doit toujours être un activiste? L’activisme repose-t-il toujours sur un point de vue unique et, si oui, comment l’art engagé en est-il affecté? Le féminisme a-t-il encore un sens? Les préjugés sexistes existent-ils encore?
    http://www.youtube.com/watch?v=LJ-8gfWo3AQ&feature=youtu.be http://www.charlatan.ca/2013/07/screenings-challenge-concepts-of-identity-and-oppression/ La Galerie 101 est soutenue par nos membres, bénévoles, patronages, la Ville d'Ottawa, le Conseil des Arts de l'Ontario et le Conseil des Arts du Canada.