Dans son installation photographique. Chantal Gervais présente, dans une chambre obscure, des images crues détaillées du corps humain : mains molles et vides ou membres apparemment meurtris semblent être suspendus dans l’espace. Maniant l’objectif comme un scalpel, l’artiste explore l’éphémérité de l’existence par la séparation et l’examen de divers fragments du corps. Claire luisante, peau tendue, veines saillantes et d’autres sections que l’on croit reconnaître nous mènent sur la rive des paradoxes : répulsion et séduction, sacré et profane, science et rituel. En fait, les images de Gervais n’évoquent pas tant les individus qui ont servi de modèles, mais bien notre condition commune et la fragilité de cette carapace que nous appelons nôtre.
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Thursday, September 17, 1998 to Saturday, October 17, 1998
Dans son installation photographique. Chantal Gervais présente, dans une chambre obscure, des images crues détaillées du corps humain : mains molles et vides ou membres apparemment meurtris semblent être suspendus dans l’espace. Maniant l’objectif comme un scalpel, l’artiste explore l’éphémérité de l’existence par la séparation et l’examen de divers fragments du corps. Claire luisante, peau tendue, veines saillantes et d’autres sections que l’on croit reconnaître nous mènent sur la rive des paradoxes : répulsion et séduction, sacré et profane, science et rituel. En fait, les images de Gervais n’évoquent pas tant les individus qui ont servi de modèles, mais bien notre condition commune et la fragilité de cette carapace que nous appelons nôtre.
